mardi 9 octobre 2007

s'aider du modèle des universités étrangères


Quels sont les atouts des universités étrangères par rapport aux universités nationales ? Plusieurs lecteurs de L'Internaute Magazine qui ont étudié à l'étranger nous ont fait part des idées qui pourraient être importées .


» Plus de sélection et une meilleure orientation, en un mot LA RIGUEUR

Jacques, qui a étudié un an au Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis) propose de mettre en place "une sélection à l'entrée" des universités, à l'image du MIT : la sélection y était "beaucoup plus proche d'une grande école française : sélection sévère à l'entrée mais sur dossier très complet, tests et recommandations". Pour garantir une meilleure orientation aux étudiants, les universités pourraient également s'inspirer du modèle américain. Selon Marie, qui a obtenu sa maîtrise aux Etat-Unis : "Dans certaines facs américaines, la première année permet à l'étudiant de "goûter" à différentes matières, pour choisir sa "majeure" en deuxième année seulement. Ce système limite les erreurs d'orientation, et évite de redoubler cinq fois sa première année avant de trouver sa voie !"

» Plus de professionnalisation

Après une année d'études au Canada, Sanaya réclame "plus de concret" et "des diplômes qui débouchent sur des savoir-faire et non uniquement sur des savoirs". Au Canada, "on privilégie l'approche participative, le prof est là pour nous accompagner dans l'apprentissage. Ce ne sont pas des cours magistraux et académiques... On n'est pas là pour bachoter des manuels entiers mais pour intégrer et comprendre des processus. C'est aussi plus adapté au marché du travail". Jacques propose d'orienter les étudiants "vers les besoins du marché du travail", de multiplier les stages obligatoires en entreprises

» Evaluer les professeurs ou l'administration ou effectuer des sondages

Sébastien, qui a passé 15 mois à l'université californienne Pepperdine (Etats-Unis), estime qu'en France, "critiquer l'avis d'un professeur est très mal vu, même lorsque la critique est fondée." En Californie, "les élèves évaluent leurs professeurs à la fin de chaque module". Sébastien avait déjà fait cette expérience en France, "mais rien n'a été fait ultérieurement. C'est comme faire une étude marketing sans en exploiter les résultats et ne pas établir de stratégie : ça ne sert à rien, ça coûte du temps et de l'argent".

Payer plus cher ? Une solution dont Lionel ne veut pas entendre parler. Après 3 ans passés à l'université de Potsdam (Allemagne), où "les conditions matérielles de vie sont difficiles étant donné que les bourses sont plus faibles", il considère qu'il ne faut pas remettre en cause les acquis français. A savoir, "des frais de scolarité peu élevés qui permettent l'accès des classes populaires à la fac, et la liberté de recherche, seule garante à long terme des progrès scientifiques

audit des universités, un casse tête


Premier reproche : le rapport souligne la complexité de l'organisation de l’évaluation, accentuée et non simplifiée par la mise en place du LMD. Résultat : les règles des examens ne sont pas toujours comprises de la même façon par les professeurs et par le personnel administratif d’une fac à l’autre, voire d’un département à l’autre au sein d’une même université. Ainsi, « la mission a rencontré toutes les variations possibles sur les modalités du rattrapage en seconde session, sur le recours à une note éliminatoire », lit-on dans le rapport.… Au centre de ce micmac, les étudiants sont perdus. Certains avouent même « ne pas savoir, jusqu'à la rentrée, si leurs résultats les mettent en position d'obtenir le diplôme ».
Plus grave pour eux, l'anonymat des copies est inégalement respecté, voire considéré comme « un rituel sans signification ». « Il arrive par exemple que les copies soient désanonymées par le professeur même qui les a corrigées avant que les résultats soient remis à l’administration », indique le rapport.

De 25 à 50 % de tricheurs

Deuxième point noir : l'organisation des épreuves manque cruellement de rigueur. La surveillance des examens est jugée « souvent insuffisante ». « La vérification des identités, le contrôle des copies remises, la gestion des sorties de salles ou la surveillance proprement dite sont souvent conduits sans la rigueur indispensable », affirment les rapporteurs. Les étudiants évoquent des surveillants rendus invisibles par leur journal ou qui disparaissent temporairement !
Dans ces conditions, il est tentant de frauder… Selon la mission, les étudiants interrogés estiment que la part des tricheurs s’élève de 25 à 50 %. Copiage sur le voisin, codes oraux en cas de QCM (questionnaires à choix multiple), antisèches, enregistrement de formules et de données dans les calculatrices, consultation de cours parfois dissimulés dans les toilettes, etc. les étudiants s’en donnent à cœur joie !
De même, les universités feraient preuve d’un certain laxisme quant à l’affichage des résultats des examens. « La mission a rarement trouvé des panneaux d'affichage vitrés et fermés à clé : plus souvent des panneaux en désordre où l'information relative aux examens est mêlée à tout le reste. Les corrections apportées aux listings sont souvent faites à la main sans précaution particulière », signale le rapport.
Résultat de ce flou monumental : on est loin de l’égalité de traitement à laquelle les étudiants ont droit. En outre, la qualité des études et des diplômes est remise en question. Les facs elles-mêmes avouent douter de la valeur des parchemins qu’elles délivrent… Les jeunes, eux, « ont pris l'habitude de louvoyer, la poursuite du diplôme devenant la recherche de la stratégie la plus payante, en choisissant les professeurs dont la rumeur rapporte qu'ils notent le plus généreusement, les unités dont on entend dire qu'elles « rapportent le plus »… ».

vendredi 5 octobre 2007

les universités privées reconnues


attention, ne faites pas l'erreur d'aller une fois de plus vers des universtés privées sans vous être renseignés.....
A ce jour à l'université nationale de cocody sauf université internationale bilingue d'abidjan UIBA ( ex ESID) et l'université de l'atlantique sont reconnues par l'université de cocody.
Concernant l'Ucao seul le DEUG est accepté par l'université....
mon équipe est sur le terrain pour rapporter des infos croustillantes ............
à l'image paul didier sur cette photo, resté connecté vous aurez toujours l'info

les recommandations du cames pour le systeme LMD


voici un morceau choisi de ce que le comité d'expert du cames dit du lmd et préconise, lisez bien il ya des chos intéressantes:
"Le préalable à comprendre est qu’il s’agit d’une mutation profonde de toute la gouvernance universitaire et d’une nouvelle culture académique à acquérir.
Le LMD n’est pas du prêt à porter"
"
Le dispositif implique des évolutions importantes en ce qui concerne la pédagogie, l’évaluation, l’accueil et l’accompagnement des étudiants. "
"
Les établissement sont progressivement entrés dans le nouveau dispositif au fur et à mesure de leur contrat quadriennal avec l’Etat.
Au total, 71 universités sur 88 soit 81 % ont, à la rentrée 2004, mis en oeuvre tout ou partie du LMD.
"
" constatant que la réforme LMD conduisait à une rupture a conseillé :
• que les changements devaient se faire en synergie et non pas par des expériences solitaires et individuelles ; "
" Les points essentiels à prendre en compte dans les filières professionnalisées sont : les langues, les stages, l’adossement à la recherche, la relation avec les entreprises.
La formation professionnalisée
"
"
Gérard HIRIGOYEN rappelle qu’à Bordeaux IV, la mise en place de la réforme a pris près de trois ans et qu’elle s’est appuyée sur une concertation avec tous les personnels et sur la recherche du consensus.
Il conseille de conduire la réforme à partir du Master, c'est plus facile et, à partir de là, le schéma des licences s’impose de lui-même.
La mise en place du L-M-D s’accompagne nécessairement d’une réforme des structures d’organisation ; "
" Le L-M-D est l’occasion de passer d’une logique de formation à une logique de prise en compte des besoins économiques : l’étudiant est donc la préoccupation majeure. Il est un acteur de la vie universitaire. "
" de présenter les 4 phases qui vont conduire Madagascar à passer à la réforme LMD, a d’abord développé tout ce qui leur a permis à Madagascar de bien saisir les enjeux, tenants et aboutissants de la réforme : définition des thématiques et élaboration des normes de la réforme, l’état des lieux, l’évaluation de l’administration, développement d’outils permettant le dialogue social, utilisation des campagnes d’information. "
" Par la suite l’internationnalisation est devenue une priorité et il est demandé :La maîtrise des langues étrangères ; "( les petits frères de licence de cette année n'ont même pas fait anglais "
" Pour la mise en place du modèle LMD :
• un crédit représente 45 heures de travail sous forme d’étude individuelle (30 heures), de présence dans une salle de cours, dans un laboratoire, dans un atelier ou dans un stage (15 heures) ;
• Un baccalauréat de 90 crédits représente donc 4050 heures de travail dont 1350 heures de présence en classe réparties sur 3 ans ; "
" en continuant, indiqué les possibilités pour l’étudiant de s’exprimer à l’université Laval : par le web et par des feuilles réponses à lecture optique.
En France le LMD est organisé par plusieurs textes legislatif " ( qu'en est t-il en côte d'Ivoire "
" Les moyens à mettre en oeuvre pour atteindre ces objectifs, sont les suivants :
• Le développement et la mise en oeuvre de logiciels de gestion de la scolarité des étudiants (suivi individualisé) ;
• Le développement de la gestion informatique des bibliothèques, dans un premier temps, puis la mise en réseau des bibliothèques universitaires pour rendre accessibles les travaux de fin d’études, les mémoires et les thèses. " ( pour une université qui n'a même pas un site internet , comment vat'elle faire ? et qui n'intègrent pas les NTIC à sa formation notamment avec l'environnement numérique de travail et les wifi zone
" L’atelier conclut qu’un important travail doit être effectué sur le plan administratif pour créer les conditions de mise en oeuvre du L-M-D dans nos universités. "
"La démarche ne se décrète pas et nécessite un dialogue à la base, un changement profond dans les relations entre les universités et leur milieu "
" la nécessité de créer, dans nos universités, les conditions de vie académique sereine, car l’université n’est jamais achevée, elle est toujours en projet, elle est toujours en train d’évoluer. "

voilà qui est clair pour qui veut metttre en place la reforme, on reforme ssi quand on est pr^t et on se prépare à cela.
maintenant que tu es bien informé tu peux mettre le débat à un niveau très haut.....
fais passer le message

LES PROBLEMES QUI MINENT NOTRE PRESTIGIEUSE UCAO


Tous sans exception, quand nous entrions à l'UCAO, nous étions fiers d'arborer sur nos poitrines l'étendard de la prestigieuse UCAO. (n'est ce pas ? si tu es d'accord avec moi, dis: N'EST CE ! )
Faites un petit sondage auprès des étudiants de licence ou de maitrise ( ehhhh pardonnez , cè maintenan master ou monster ....tchè on va s'y habituer ), ils sont tous déçus, à part les membres de l'AEEJ. la fierté a laissé sa place ( comme un petit ki laisse sa place assise à une personne âgée dans les autobus à abidjan ) au regret.
POURQUOI SELON VOUS, au niveau de notre redaction voilà quelques problèmes énoncés ( cette liste est non exhaustive )

1) absence d'un programme académique détaillé, ce qui laisse place souvent à une improvisation des emplois du temps et à un bricolage et rafitolage ( ça c'est 1 déjà )
2)départ massif des professeurs de qualité cela doit être du certainement aux couacs incéssants entre l'administration et ces vaillants professeurs ( l'argent étant le nerf de la guerre )
3)incompétence de la commission des examens, et c'est de là que que vont partir les problèmes des étudiants
4)association des étudiants disparate ou homogène quand il s'agit d'être la voix du doyen ( comment il appelle ça déjà âne jus ou aeej tchê g oublié )
5)une administration autarcique, se suffisant à elle même et n'écoutant personne même pas les murmures assourdissants de ces étudiants
6)un flou et un manque de transparence dans la correction des épreuves sUIvi toujours d'un rituel organisé: le cafouillage ...
5) résultat dramatique et polémique, ça fait pitié
6)absence d'initiative pour la formation para des étudiants ( ex des colloques, des séminaires ...) par contre il a à gogo et à volupté des virées et des aeej show party ( démandez aux habitants de bingerville )
7)des contre vérités dans les réléves de notes ( les noms des profs réputés ki ne vous ont pas enseignés y figurent et les m..... profs ki vous ont enseignés réellement n'y figurent pas : ont-ils honte des profs ki nous envoient à la sauvette )
8)le manque de concertation et d'information
9)la reforme tardive et hative du systeme LMD ( ki savait ke le lmd allait être instaurer cette année...)
10) la non reconnaissance des diplômes de l'ucao par le CAMES et l'information n'a jamais été révélée
11)aucune demarche officielle de l'administration quand au rejet systématique des dossiers des étudiants aux concours de ENA ........

ça suffit pour aujourd'hui, ajoute pour toi, les problèmes ke tu sais et tu vis ..........

réunion du doyen avec les parents d'élèves....


LA MONTAGNE A ACCOUCHE D'UNE MAIGRE SOURIS
le seul et unique doyen intérimaire de la fac de droit de l'ucao, par ailleurs tout puissant Président de l'ucao a tenu une réunion ce vendredi 05 octobre 2007 avec les parents d'étudiants ki ont pu être informé ( g ne sais par kel média ). venus en petit nombre, les parents ont discutés durant un peu plus de 3 heures.
compte rendu, la montagne a accouché d'une souris puisque les principaux points de revendications n'ont pu trouvés un début de solution. Pire le S.U.D.I.F.D.UCAO a plutôt choisi la ménace comme réponse à toute les préoccupations qui sont restées sans suite.
les étudiants ont tout simplement été interdit de parole.
rdv a été pris pour une prochaine réunion le 13 Octobre question de faire perdre le temps aux étudiants ce qui les obligeraient à ne plus pouvoir s'inscrire ailleurs.
En plus il a interdit la réunion de concertation entr les parents d'élèves du samedi 06...

Allez la libre expression! salut à toi règne de la pensée ! l'infaillible ki n'écoute personne....
c'était le petit sccop de ce matin

Système LMD: ReFORME diFORME



L'Université Catholique de l'Afrique de l'Ouest ( UCAO/UUA ) d'Abidjan

a mis en place, dès la rentrée 2007, le nouveau système "Licence, Master, Doctorat" .

Une réforme inexistante au plan national

La réforme dite du "LMD" (Licence - Master - Doctorat) restructure l'ensemble des diplômes universitaires afin de rendre compatibles les cursus de l'enseignement supérieur existant ailleurs et de favoriser la mobilité des étudiants. 40 pays européens ont décidé d'harmoniser leurs diplômes entre 2002 et 2010 et cela de façon progressifs.

Un découpage des études en 3 étapes

Chaque niveau d'étude ou grade est atteint par l'acquisition de crédits, 30 crédits ECTS par semestre) et non plus par la validation d'années d'études.

Le grade de Licence (bac+3) est validé par l'obtention de 180 crédits.
Le grade de Master (bac+5) est validé par 120 crédits après la licence. Remplaçant la maîtrise et le troisième cycle (DEA et DESS), ce dernier peut se décliner selon deux orientations, l'une professionnelle, l'autre recherche, avec des possibilités de passerelle de l'une à l'autre.
Le grade de doctorat (bac+8) est accessible après un Master.


Tu as compris comment cette reforme se décline, entre nous, tu crois que ton université UCAO est prête.

le LMD suppose une solide organisation de l'université, avec ce caffouillage qu'on a dejà est ce que ça vaut la peine ?

et puis pourquoi se presser pour instaurer cette reforme, quand on sait que toute reforme s'instaure progressivement ?

Et si la reforme était plus bénéfique au plan comptable ( 5 années de scolarité à payer au lieu de 4 années...) et que cela supposerait avantages financier au lieu d'avantages académiques ?

Et si ................?

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